14 juin 2005

Chikan, Akan !

Philippe Pons nous parle des pervers dans les trains dans Le Monde. C'est vrai que c'est un phénomène assez répandu qui consiste, dans les trains pleins à craquer, à profiter de la promiscuité pour tripoter discrètement les fesses d'une inconnue. Cela arrive le plus souvent quand il y a beaucoup de monde, donc le matin. Il paraît d'ailleurs que les premières victimes de ce harcèlement sont les collégiennes et lycéennes en uniforme, les agresseurs étant souvent des hommes pourtant à l'air respectable, mariés, avec des enfants, cadres dans une grande entreprise japonaise...

Voici donc quelques conseils pour réagir (pour les dames) et se prémunir des fausses accusations (pour les hommes).
  • Mesdames : généralement les pervers craindront les étrangères réputées pour ne pas se laisser marcher sur les pieds, et choisiront une victime plus facile, qui n'osera rien dire. Mais si ça vous arrive, attrappez la main baladeuse par le poignet et levez la au niveau de votre tête en criant "Chikan desu !" Les gens autour de vous comprendront, et vous pouvez descendre à la prochaine station pour faire une déposition si vous souhaitez tuer socialement votre agresseur (viré de son boulot sans espoir d'en retrouver, ses enfants humiliés à l'école, peut-être aussi sa femme qui le quitte...)
  • Messieurs : déjà, ça peut paraître évident, mais avant de tripoter une femme, assurez-vous qu'elle est consentente. En dehors de cela, dans un train bondé il est plus prudent de garder les mains assez haut. Par exemple, une main pour s'accrocher à un anneau et l'autre qui tient fermement le sac au niveau du torse. Ainsi,vous ne risquez pas d'être accusé à tort quand une victime de chikan se trompe de main, ou qu'elle fait délibérément une fausse accusation.
Sur ce, bon voyage et comme on dit dans le kansai, « Chikan, Akan ! »

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