Roppongi Fever
À Tokyo, Roppongi est le quartier de boîtes de nuits et des étrangers (Américains et Européens principalement).
Je n'y suis pas allé souvent, peut-être une ou deux fois au plus en 4 ans. Dehors, il y a des rabatteurs noirs qui appellent les passants pour les encourager a entrer dans leur club. Ils ont un look très "noir américain", avec le treillis, le bandana, mais la plupart sont africains : il suffit qu'ils entendent parler français pour qu'ils arrêtent de parler anglais (ce qui ne veut pas dire qu'ils nous lâchent, au contraire : « Viens, tu es mon ami, tu viens dans mon club. C'est pas cher et il y a plein de filles... » « Nan nan nan, c'est mon ami a moi, aller viens je te fais un prix t'es mon ami. Et puis dans mon club tu peux toucher, c'est bien, tu viens... »).
J'avais un ami français qui était expert des boîtes de nuits tokyoïtes ; il connaissait bien les boîtes de Roppongi mais aussi celles de Shinjuku (plus japonais) ou de Shibuya (japonais aussi mais plus jeune). C'était au point qu'il était copain avec tous les rabatteurs ! Il était donc capable de décider dans quelle boîte aller en fonction de la musique qui y passe, de l'ambiance (genre le baisodrome, ou plus "bon enfant"). Il est retourné en France il y a peu.
Donc oui ; je parle de baisodrome car en particulier à Roppongi il y a pas mal de clubs pour les gens qui cherchent une aventure d'un soir. En général on y trouve des japonaises pas farouches qui recherchent un étranger pour la nuit, et des étrangers souvent sans succès dans leur pays d'origine qui cherchent des japonaises pas farouches. (Attention à ne pas généraliser, ce genre de filles en forte concentration à Roppongi est minoritaire en général).
Tout cela pour dire qu'il y a un syndrome chez les étrangers de Tokyo, qu'on pourrait appeller le syndrome de charismaman. Certains étrangers qui etaient de vrais loosers dans leur pays se découvrent un certain succès a Roppongi, et se montent la tête avec ça. C'est dommage car c'est complètement factice, les japonaises en question aiment les étrangers comme un homme pourrait aimer les blondes a forte poitrine. Ça a juste le mérite de redonner confiance en soi a ces gaillards, s'ils parviennent au final à faire la part des choses. Bref, Roppongi c'est parfait pour ceux qui veulent « s'amuser », mais ceux qui y cherchent quelque chose de plus durable risquent d'être déçus. Contrairement aux apparences, quand on cherche quelqu'un avec qui on veut passer une bonne partie de la vie, aller a l'autre bout du monde ne facilite en rien les choses.
Je n'y suis pas allé souvent, peut-être une ou deux fois au plus en 4 ans. Dehors, il y a des rabatteurs noirs qui appellent les passants pour les encourager a entrer dans leur club. Ils ont un look très "noir américain", avec le treillis, le bandana, mais la plupart sont africains : il suffit qu'ils entendent parler français pour qu'ils arrêtent de parler anglais (ce qui ne veut pas dire qu'ils nous lâchent, au contraire : « Viens, tu es mon ami, tu viens dans mon club. C'est pas cher et il y a plein de filles... » « Nan nan nan, c'est mon ami a moi, aller viens je te fais un prix t'es mon ami. Et puis dans mon club tu peux toucher, c'est bien, tu viens... »).
J'avais un ami français qui était expert des boîtes de nuits tokyoïtes ; il connaissait bien les boîtes de Roppongi mais aussi celles de Shinjuku (plus japonais) ou de Shibuya (japonais aussi mais plus jeune). C'était au point qu'il était copain avec tous les rabatteurs ! Il était donc capable de décider dans quelle boîte aller en fonction de la musique qui y passe, de l'ambiance (genre le baisodrome, ou plus "bon enfant"). Il est retourné en France il y a peu.
Donc oui ; je parle de baisodrome car en particulier à Roppongi il y a pas mal de clubs pour les gens qui cherchent une aventure d'un soir. En général on y trouve des japonaises pas farouches qui recherchent un étranger pour la nuit, et des étrangers souvent sans succès dans leur pays d'origine qui cherchent des japonaises pas farouches. (Attention à ne pas généraliser, ce genre de filles en forte concentration à Roppongi est minoritaire en général).
Tout cela pour dire qu'il y a un syndrome chez les étrangers de Tokyo, qu'on pourrait appeller le syndrome de charismaman. Certains étrangers qui etaient de vrais loosers dans leur pays se découvrent un certain succès a Roppongi, et se montent la tête avec ça. C'est dommage car c'est complètement factice, les japonaises en question aiment les étrangers comme un homme pourrait aimer les blondes a forte poitrine. Ça a juste le mérite de redonner confiance en soi a ces gaillards, s'ils parviennent au final à faire la part des choses. Bref, Roppongi c'est parfait pour ceux qui veulent « s'amuser », mais ceux qui y cherchent quelque chose de plus durable risquent d'être déçus. Contrairement aux apparences, quand on cherche quelqu'un avec qui on veut passer une bonne partie de la vie, aller a l'autre bout du monde ne facilite en rien les choses.
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