29 juin 2005

Mon professeur est un vrai informaticien

Cet après-midi lors de la réunion d'équipe, mon professeur (japonais) expliquait à un élève manquant un peu d'initiative que c'était à lui de prendre les choses en main, d'aller voir le professeur-assistant quand il a des problèmes plutôt que d'attendre que le professeur-assistant vienne le voir.

« Vois-tu, si tu attends que Pr. A vienne te voir, et que lui attend que tu ailles le voir, vous êtes en situation de dead-lock. L'une des solutions pour résoudre le dead-lock c'est le timeout. Au bout d'un certain temps, s'il n'est pas venu te voir, tu dois y aller par toi-même. »



Et voilà comment on se met à appliquer l'informatique à la vie de tout les jours ! Pour les non-informaticiens, le dead-lock (verrou mortel, brrr) c'est un terme utilisé quand on parle de multi-tâche (avec des programmes qui discutent entre eux) ou quand des philosophes mangent des spaghetti en se partageant leur fourchettes.

Bien sûr, j'imagine qu'à l'origine ces concepts informatiques sont inspirés de la vie réelle, mais c'est bien drôle de se rendre compte qu'à force de faire de l'informatique on a le cerveau qui se met à raisonner en prenant l'informatique comme référence, et essaye de trouver des analogies informatiques à tous les problèmes qu'on rencontre.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Amusant !! et sérieusement, ca marche cette méthode du dead-lock ?? parce que je bosse aussi au Japon, et j'ai un mal de chien à faire bouger un peu mes ouailles (des consultants)... Impossible de les faire communiquer entre eux, communiquer avec moi, se bouger les fesses quoi... J'essaierai ca lundi !! ;-)

Erwan a dit…

Le dead-lock c'est pas la methode, c'est le probleme :). La methode c'est le "time-out", a expliquer a tes consultants : "s'ils n'ont pas de nouvelles de toi au bout de X jours, ils doivent aller te voir".

Ca marche bien en informatique, par contre avec des etres humain c'est un autre probleme...